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Boulogne Billancourt délivre les deux permis de construire pour le projet Bouygues Vivaldi sur la partie centrale de l'Île Segiun
- ◼︎ Accès aux arrêtés du maire : Arrêtés des Permis de Construire Projet Bouygues Vivaldi Lots 1 et 2.
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Encore deux nouveaux permis délivrés sur l’île Seguin. Après les bureaux DBS, les bureaux Vivaldi de Bouygues.
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- Lettre N°1 : Première fausse note : faut-il encore des bureaux sur l'Île Seguin?
- Lettre N°2 : Deuxième fausse note Le green washing, ne peut remplacer la végétation en pleine terre !
- Lettre N°3 : Troisième fausse note : La mise en péril d'un site et d'un paysage remarquable
- Lettre N°4 : Quatrième fausse note : Un Désaveu manifeste, 72,5% des 752 contribution rejettent le projet
Projet Bouygues - Consultation du Public
- ◼︎ Consultation du public sur l’urbanisation de l’Ile Seguin par Bouygues du mercredi 19 janvier 2022 au samedi 19 février 2022 inclus
- ◼︎ Retrouvez les principales Synthèse Observations déposées à l'enquête publique Île Seguin sur le projet Bouygues - Vivaldi
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◼︎ Live Rencontre Liste Régionale Écologie et Solidarité Évidemment Ile Seguin 25-06-2021 J. Bayou - A. Pulvar - C. Autain
◼︎ Live Rencontre Clémentine Autain Ile Seguin 17-06-2021
◼︎ Protégeons Patrimoine et Environnement Meudon - 29 mai 2021
◼︎ Live Ecoute France Inter La Saga de l'île Seguin
◼︎ Rencontre avec A.Pulvar (cliquez)
◼︎ Rencontre avec S.Bern et J.Bayou (cliquez)
◉ Consultez le Communiqué de Presse du 12 mai 2021
- Recours Contentieux : Île Seguin : après DBS, Bouygues prend la main
- Dossier de Presse 18 Juin 2021
◉ Notre présence en d'autres lieux
Des associations signataires (LaSpav et Enviro92) de La Déclaration de l'Île Seguin seront présentes aux Manifestations - Rencontres - Colloques pour témoigner de notre combat et de nos enjeux - Retrouvez aussi notre page Ressources
- Les assemblées de Loire, du 09 au 12 septembre 2021 dans le Val de Tours
- Pour un autre rapport au vivant. Les voies qui se dessinent dans les dynamiques autour de l’eau 21 aoÛt 2021 Nantes
- La rentrée du Réseau Paysage 16 septembre 2021 - Potager du Roi à Versailles - Sur inscription uniquement
◉ Soutien Financier au recours contre les Permis de Construire
Au terme de vingt ans de projets et contre-projets de réaménagement, l’Île Seguin, haut lieu de notre histoire régionale et nationale, serait-elle condamnée à n’être qu’un quelconque terrain à bâtir dont plus de la moitié dédiée à de l’immobilier de bureaux ? …
Cliquez ici.
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Boulogne : trois associations déposent des recours contre un projet de l’Ile Seguin pourtant abandonné - Le Parisien - 2021-05-17Boulogne-Billancourt. Un recours déposé contre le projet sur l'île Seguin - ACTU Hauts de Seine - 2021-05-12
◉ La Validation par Mr Le Préfet du contrôle de légalité pour les Permis de Construire … ne Signifie pas que l'Etat valide le projet Immobilier DBS
Important
L’ÎLE SEGUIN, LA POSSIBILITE D’UNE ÎLE
Conférence Barnard LANDAU - 25/05/2021 - 18h
Plus de 30 ans après la sortie de la dernière voiture des chaines de l’Usine Renault sur l’Île Seguin, 15 ans après la démolition totale des bâtiments de l’Île, alors que les projets d’élus, de mécènes, d’investisseurs et de leurs architectes se succèdent années après années, le sort de l’Île Seguin défraye plus que jamais la chronique….
Participez à la visio-conférence
- Alerte rouge sur l'Ile Seguin comprenant les contributions des association sur les 3 points :
- 1- Enquête publique Environnementale Loi sur l'eau
- 2- Enquête publique Ilôt D5 ZAC Seguin-Rives-de-Seine
- 3- Enquête publique Ilot Central
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Les toitures végétalisées : une évaluation des bénéfices écologiques en Ile-de-France - Ex sur Seine Musicale à Boulogne - Institut Paris Region - ARB - 2021-05-15
Date du jour
15.05.2021
Titre de votre information
Les toitures végétalisées : une évaluation des bénéfices écologiques en Ile-de-France - Ex sur Seine Musicale à Boulogne
Information succinct
Ci-dessous, analyse d'Anne Marie ROMÉRA - LaSPAV
Les toitures végétalisées : une évaluation des bénéfices écologiques en Ile-de-France, Mai 2021.
Source : Institut Paris Région, Agence régionale de la biodiversité, Note rapide n° 890,
La toiture végétalisée de la Seine Musicale à Boulogne datant de 2017 a été l’un des 36 cas analysés dans le cadre de l’étude « GROOVES » (pour Green ROOfs Verified Ecosystem Services ou « Évaluation des services écosystémiques des toits végétalisés »). Cette étude a permis d’évaluer plusieurs paramètres, comme la flore, la faune, les mycorhizes (champignons), les bactéries du sol et d’autres fonctions écologiques.
Construite en 2017, la toiture intensive de la Seine musicale, à Boulogne-Billancourt, est déjà̀ colonisée par 22 espèces de plantes spontanées et 65 espèces d’invertébrés, dont le grillon bordelais, rare dans la région.
…
Certains paramètres de conception font varier la biodiversité, comme la qualité du substrat et sa profondeur,ainsi que la hauteur du bâtiment. L’effet semble positif sur la richesse en plantes jusqu’à environ 10 mètres de hauteur, soit trois étages, mais celle-ci n’augmente plus passé cette valeur. La richesse floristique augmente en fonction de l’épaisseur du substrat jusqu’à 25 cm d’épaisseur, tandis que la diversité en pollinisateurs continue d’augmenter au-delà de ce seuil. La composition du substrat joue également un rôle important dans l’installation d’une flore diversifiée : une teneur en argile d’environ 10 % et en sable autour de 60 % permet un maximum de richesse floristique.
La profondeur du substrat est la variable clef pour assurer l’efficacité des services écosystémiques : les toitures extensives ( 0-15 cm) s’avèrent en moyenne 50 % moins performantes que les toitures semi-intensives ( 15-30 cm) et intensives (> 30cm) dans les services évalués (flore, invertébrés, rafraîchissement urbain, pollinisateurs, rétention en eau).
Contribution au rafraichissement urbain
Afin d’évaluer le potentiel de rafraîchissement des toitures végétalisées, l’évapotranspiration des végétaux (eau transférée du substrat vers l’atmosphère par la transpiration des plantes) a été évaluée par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) sur 14 d’entre elles, en été et à l’automne. Les mesures d’été varient entre 7 W/m2, ce qui correspond à une évapotranspiration faible – et donc un faible potentiel de rafraîchissement –, et 190 W/m2, soit une évapotranspiration plus forte. Seulement 6 toitures sur les 14 étudiées présentent des valeurs d’évapotranspiration supérieures à 100 W/m2 et seraient donc en capacité de rafraîchir la surface de la toiture, mais pas nécessairement au-delà. Les résultats semblent confirmer l’importance de l’épaisseur du substrat et du type de végétation. Néanmoins, ces mesures sont influencées par les conditions microclimatiques locales (ombrage, passages nuageux, circulation du vent...) et peuvent présenter de fortes variations. Enfin, l’évapotranspiration est, par nature, dépendante de la disponibilité en eau dans le substrat, et pourrait donc être restreinte en cas de canicule ou de sécheresse prolongée. À l’échelle de la ville, la contribution au rafraîchissement urbain par la végétation en toiture semble minime par rapport à celle d’autres espaces de nature au sol (alignements d’arbres, espaces boisés, etc.).
…
L’étude « Grooves » vient confirmer que ces milieux originaux peuvent servir d’habitats de substitution ou de refuges complémentaires aux autres espaces verts urbains. Pour autant, l’effet de mode entourant la végétalisation du bâti ne doit pas servir de caution verte à des projets d’aménagement contribuant à l’artificialisation des sols. Leur mise en œuvre n’est acceptable qu’en complément d’une politique de sobriété foncière, de maintien de la pleine terre et de reconquête de la nature à toutes les échelles.
Cette conclusion nous offre un bon argumentaire : les toitures végétalisées à condition d’être bien conçues (plus de 30 cm de substrat et composition riche de ce substrat) peuvent avoir un effet complémentaire aux autres espaces végétalisés mais ne compensent en aucun cas l’artificialisation des sols. De plus, vu la hauteur des bâtiments, l’effet de rafraîchissement est annulé par l’entrave à la circulation de l’air…
Anne Marie ROMÉRA - LaSPAV
Les toitures végétalisées : une évaluation des bénéfices écologiques en Ile-de-France, Mai 2021.
Source : Institut Paris Région, Agence régionale de la biodiversité, Note rapide n° 890,
La toiture végétalisée de la Seine Musicale à Boulogne datant de 2017 a été l’un des 36 cas analysés dans le cadre de l’étude « GROOVES » (pour Green ROOfs Verified Ecosystem Services ou « Évaluation des services écosystémiques des toits végétalisés »). Cette étude a permis d’évaluer plusieurs paramètres, comme la flore, la faune, les mycorhizes (champignons), les bactéries du sol et d’autres fonctions écologiques.
Construite en 2017, la toiture intensive de la Seine musicale, à Boulogne-Billancourt, est déjà̀ colonisée par 22 espèces de plantes spontanées et 65 espèces d’invertébrés, dont le grillon bordelais, rare dans la région.
…
Certains paramètres de conception font varier la biodiversité, comme la qualité du substrat et sa profondeur,ainsi que la hauteur du bâtiment. L’effet semble positif sur la richesse en plantes jusqu’à environ 10 mètres de hauteur, soit trois étages, mais celle-ci n’augmente plus passé cette valeur. La richesse floristique augmente en fonction de l’épaisseur du substrat jusqu’à 25 cm d’épaisseur, tandis que la diversité en pollinisateurs continue d’augmenter au-delà de ce seuil. La composition du substrat joue également un rôle important dans l’installation d’une flore diversifiée : une teneur en argile d’environ 10 % et en sable autour de 60 % permet un maximum de richesse floristique.
La profondeur du substrat est la variable clef pour assurer l’efficacité des services écosystémiques : les toitures extensives ( 0-15 cm) s’avèrent en moyenne 50 % moins performantes que les toitures semi-intensives ( 15-30 cm) et intensives (> 30cm) dans les services évalués (flore, invertébrés, rafraîchissement urbain, pollinisateurs, rétention en eau).
Contribution au rafraichissement urbain
Afin d’évaluer le potentiel de rafraîchissement des toitures végétalisées, l’évapotranspiration des végétaux (eau transférée du substrat vers l’atmosphère par la transpiration des plantes) a été évaluée par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) sur 14 d’entre elles, en été et à l’automne. Les mesures d’été varient entre 7 W/m2, ce qui correspond à une évapotranspiration faible – et donc un faible potentiel de rafraîchissement –, et 190 W/m2, soit une évapotranspiration plus forte. Seulement 6 toitures sur les 14 étudiées présentent des valeurs d’évapotranspiration supérieures à 100 W/m2 et seraient donc en capacité de rafraîchir la surface de la toiture, mais pas nécessairement au-delà. Les résultats semblent confirmer l’importance de l’épaisseur du substrat et du type de végétation. Néanmoins, ces mesures sont influencées par les conditions microclimatiques locales (ombrage, passages nuageux, circulation du vent...) et peuvent présenter de fortes variations. Enfin, l’évapotranspiration est, par nature, dépendante de la disponibilité en eau dans le substrat, et pourrait donc être restreinte en cas de canicule ou de sécheresse prolongée. À l’échelle de la ville, la contribution au rafraîchissement urbain par la végétation en toiture semble minime par rapport à celle d’autres espaces de nature au sol (alignements d’arbres, espaces boisés, etc.).
…
L’étude « Grooves » vient confirmer que ces milieux originaux peuvent servir d’habitats de substitution ou de refuges complémentaires aux autres espaces verts urbains. Pour autant, l’effet de mode entourant la végétalisation du bâti ne doit pas servir de caution verte à des projets d’aménagement contribuant à l’artificialisation des sols. Leur mise en œuvre n’est acceptable qu’en complément d’une politique de sobriété foncière, de maintien de la pleine terre et de reconquête de la nature à toutes les échelles.
Cette conclusion nous offre un bon argumentaire : les toitures végétalisées à condition d’être bien conçues (plus de 30 cm de substrat et composition riche de ce substrat) peuvent avoir un effet complémentaire aux autres espaces végétalisés mais ne compensent en aucun cas l’artificialisation des sols. De plus, vu la hauteur des bâtiments, l’effet de rafraîchissement est annulé par l’entrave à la circulation de l’air…
Anne Marie ROMÉRA - LaSPAV
➨ Récap Analyse performance des toitures végétalisées
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- Îlots de Chaleur
- Santé Environnementale
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Institut Paris Region - ARB
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La Seine n'est pas à Vendre - LaSPAV
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- Association
- Acteur de La Seine, des affluents et de ses Îles
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Paris : le tribunal annule deux permis de construire pour pollution atmosphérique accrue - Actu Environnement - 2021-07-05
Paris : le tribunal annule deux permis de construire pour pollution atmosphérique accrue - Actu Environnement - 2021-07-05
Date du jour
05.07.2021
Titre de votre information
Paris : le tribunal annule deux permis de construire pour pollution atmosphérique accrue
Information succinct
Article de Rachida Boughriet
Extraits :
◼︎ Deux jugements rendus le 2 juillet, le tribunal administratif de Paris a annulé les permis de construire de deux projets de construction parisiens au motif qu'ils sont « de nature à porter atteinte à la salubrité publique ».
◼︎ Il s'agit des projets « Mille arbres », porté par les sociétés Ogic et Compagnie de Phalsbourg ; ainsi que « Ville multi-strates » porté par BNP Paribas Real Estate. Ces deux projets, lauréats de l'appel à projets « Réinventer Paris » en 2016, prévoient la construction de bâtiments mixtes d'habitation, de bureaux, de commerces et de services, dont une crèche, sur des dalles recouvrant le boulevard périphérique…
◼︎ Le site de construction « était déjà surexposé à la pollution atmosphérique liée à la circulation automobile sur le boulevard périphérique », a souligné le tribunal administratif. Il estime que « le recouvrement de cet axe de circulation, afin de permettre l'édification des futurs bâtiments, aurait pour effet d'accroître les concentrations de polluants aux entrées et sorties du futur tunnel, où se situent plusieurs zones d'habitation dans les rues adjacentes ».
◼︎ Mesures compensatoires… « étaient de ce fait incertaines et s'avéraient, en tout cas, insuffisantes pour compenser les effets sur la santé humaine ».
◼︎ Les prescriptions dont la maire de Paris a assorti le permis de construire du projet « Mille arbres », « pour limiter les risques pour la salubrité publique et garantir une absence de dépassement des seuils règlementaires des polluants, revêtaient un caractère général et hypothétique ».
Extraits :
◼︎ Deux jugements rendus le 2 juillet, le tribunal administratif de Paris a annulé les permis de construire de deux projets de construction parisiens au motif qu'ils sont « de nature à porter atteinte à la salubrité publique ».
◼︎ Il s'agit des projets « Mille arbres », porté par les sociétés Ogic et Compagnie de Phalsbourg ; ainsi que « Ville multi-strates » porté par BNP Paribas Real Estate. Ces deux projets, lauréats de l'appel à projets « Réinventer Paris » en 2016, prévoient la construction de bâtiments mixtes d'habitation, de bureaux, de commerces et de services, dont une crèche, sur des dalles recouvrant le boulevard périphérique…
◼︎ Le site de construction « était déjà surexposé à la pollution atmosphérique liée à la circulation automobile sur le boulevard périphérique », a souligné le tribunal administratif. Il estime que « le recouvrement de cet axe de circulation, afin de permettre l'édification des futurs bâtiments, aurait pour effet d'accroître les concentrations de polluants aux entrées et sorties du futur tunnel, où se situent plusieurs zones d'habitation dans les rues adjacentes ».
◼︎ Mesures compensatoires… « étaient de ce fait incertaines et s'avéraient, en tout cas, insuffisantes pour compenser les effets sur la santé humaine ».
◼︎ Les prescriptions dont la maire de Paris a assorti le permis de construire du projet « Mille arbres », « pour limiter les risques pour la salubrité publique et garantir une absence de dépassement des seuils règlementaires des polluants, revêtaient un caractère général et hypothétique ».
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Pierre Vermeren: «Le modèle des métropoles a rendu les Français étrangers les uns aux autres» - Le Figaro - 2021-04-07
Pierre Vermeren: «Le modèle des métropoles a rendu les Français étrangers les uns aux autres» - Le Figaro - 2021-04-07
Date du jour
07.04.2021
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Pierre Vermeren: «Le modèle des métropoles a rendu les Français étrangers les uns aux autres»
Information succinct
L’historien dépeint dans son nouveau livre, L’Impasse de la métropolisation (Gallimard, coll. «Le Débat»), les bouleversements de l’organisation du territoire français et de notre société depuis quarante ans, marqués par la concentration de la production de richesse dans un petit nombre de très grandes agglomérations. Il explique l’ampleur et la brutalité de la mutation intervenue. Et en analyse les conséquences sociales qu’il juge catastrophiques pour la France.
La métropolisation est une recomposition générale de la répartition des hommes, des espaces et des richesses sur notre territoire. Elle consiste en la concentration des classes aisées, des activités rentables et des anywhere - les mondialisés, par opposition aux enracinés - sur une petite partie du territoire. En France, la douzaine de métropoles connectées entre elles et reliées au monde représentent 5% du territoire, dont la moitié pour la région parisienne. Dans ces douze métropoles au sens strict vivent 10% de la population française (outre-mer compris) et, si l’on prend en compte les aires urbaines métropolitaines, 27% à 28% dela population française. Ce qui signifie que près de trois Français sur quatre n’y vivent pas.
Le vice structurel de la métropolisation est d’avoir procédé à une partition physique et territoriale entre classes sociales.
Si ce modèle est déjà à bout de souffle, c’est qu’il est soumis à des crises fréquentes et systémiques. Il y a les événements: révolte des banlieues en 2005, crise des«bonnets rouges» en 2013, insurrection des «gilets jaunes» en 2018, sans parler dela catalepsie du Covid. Il y a des crises endémiques, comme la montée structurelle du chômage, de l’insécurité et des crimes, ou la désagrégation paysagère de la France, si peu commentée. Enfin, la crise démocratique se traduit par des alternances de majorité systématiques depuis 40 ans, par la hausse de l’abstention, désormais supérieure à 50% (hormis à la présidentielle) et par les votes aux extrêmes.
La bourgeoisie moderne est mobile et interchangeable, ce qui donne lieu à une circulation des élites inédite. D’un CHU à l’autre, au sein des grandes entreprises ou de la haute fonction publique, on change de métropole et on séjourne à l’étranger. La chute drastique de la production en France, qu’illustre notre abyssal et croissant déficit commercial, a libéré les élites des servitudes de l’encadrement surplace. Les standards socioculturels au sein des métropoles se sont homogénéisés sur le modèle parisien. Ce n’était nullement le cas de la Révolution aux années 1950.
Une des conséquences désastreuses de la «métropolisation» est la fin d’un contact quotidien entre les différentes catégories sociales.
La métropolisation a changé le modèle économique: chute de la production agricole et industrielle, avènement d’une économie de cadres dans les services ou la haute technologie… les milieux ne se fréquentent plus.
La quasi-totalité des médias français se situent dans les métropoles. Ils s’intéressent au monde que fréquentent les journalistes, le centre-ville riche et la banlieue proche d’immigration récente.
Pour aller d’une métropole française à l’autre, on ne traverse plus le territoire, on le survole. Alors que la route nationale d’autrefois irriguait le territoire, avec ses restaurants et ses auberges, l’autoroute et le TGV l’ont saigné.
Pour moi, la réindustrialisation et la relance des activités productives - dans un cadre écologiquement maîtrisé - sont la priorité absolue.
La métropolisation est une recomposition générale de la répartition des hommes, des espaces et des richesses sur notre territoire. Elle consiste en la concentration des classes aisées, des activités rentables et des anywhere - les mondialisés, par opposition aux enracinés - sur une petite partie du territoire. En France, la douzaine de métropoles connectées entre elles et reliées au monde représentent 5% du territoire, dont la moitié pour la région parisienne. Dans ces douze métropoles au sens strict vivent 10% de la population française (outre-mer compris) et, si l’on prend en compte les aires urbaines métropolitaines, 27% à 28% dela population française. Ce qui signifie que près de trois Français sur quatre n’y vivent pas.
Le vice structurel de la métropolisation est d’avoir procédé à une partition physique et territoriale entre classes sociales.
Si ce modèle est déjà à bout de souffle, c’est qu’il est soumis à des crises fréquentes et systémiques. Il y a les événements: révolte des banlieues en 2005, crise des«bonnets rouges» en 2013, insurrection des «gilets jaunes» en 2018, sans parler dela catalepsie du Covid. Il y a des crises endémiques, comme la montée structurelle du chômage, de l’insécurité et des crimes, ou la désagrégation paysagère de la France, si peu commentée. Enfin, la crise démocratique se traduit par des alternances de majorité systématiques depuis 40 ans, par la hausse de l’abstention, désormais supérieure à 50% (hormis à la présidentielle) et par les votes aux extrêmes.
La bourgeoisie moderne est mobile et interchangeable, ce qui donne lieu à une circulation des élites inédite. D’un CHU à l’autre, au sein des grandes entreprises ou de la haute fonction publique, on change de métropole et on séjourne à l’étranger. La chute drastique de la production en France, qu’illustre notre abyssal et croissant déficit commercial, a libéré les élites des servitudes de l’encadrement surplace. Les standards socioculturels au sein des métropoles se sont homogénéisés sur le modèle parisien. Ce n’était nullement le cas de la Révolution aux années 1950.
Une des conséquences désastreuses de la «métropolisation» est la fin d’un contact quotidien entre les différentes catégories sociales.
La métropolisation a changé le modèle économique: chute de la production agricole et industrielle, avènement d’une économie de cadres dans les services ou la haute technologie… les milieux ne se fréquentent plus.
La quasi-totalité des médias français se situent dans les métropoles. Ils s’intéressent au monde que fréquentent les journalistes, le centre-ville riche et la banlieue proche d’immigration récente.
Pour aller d’une métropole française à l’autre, on ne traverse plus le territoire, on le survole. Alors que la route nationale d’autrefois irriguait le territoire, avec ses restaurants et ses auberges, l’autoroute et le TGV l’ont saigné.
Pour moi, la réindustrialisation et la relance des activités productives - dans un cadre écologiquement maîtrisé - sont la priorité absolue.
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- Métropolisation
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Le Figaro
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« Verdir » Paris pour les JO 2024, une ruse du marketing urbain - Le Monde - 2021-03-15
« Verdir » Paris pour les JO 2024, une ruse du marketing urbain - Le Monde - 2021-03-15
Date du jour
15.03.2021
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« Verdir » Paris pour les JO 2024, une ruse du marketing urbain
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Verdir » Paris pour les JO 2024, une ruse du marketing urbain Par Isabelle Regnier
Tour Eiffel, Champs-Elysées… Les flamboyants projets d’aménagement qui promettent de repeindre la capitale en vert pour les Jeux olympiques sont-ils le rêve écologique affiché par leurs concepteurs ? Rien n’est moins sûr.
Analyse.
◼︎ Symboles de l’« héritage durable » que sont censés léguer les Jeux olympiques de Paris 2024, deux grands projets promettent de verdir la capitale dans les grandes largeurs : la transformation du quartier de la tour Eiffel en une zone piétonne filant de l’Ecole militaire au Trocadéro, et la piétonisation partielle de la place la Concorde, qui doit conduire, à plus long terme, à faire des Champs-Elysées rien de moins qu’un « jardin extraordinaire ». Les JO doivent ainsi être le grand accélérateur du rêve d’un Paris sans voiture cher à la maire Anne Hidalgo. Est-ce pour autant un rêve écologique ? Rien n’est moins sûr.
◼︎ Mention d'actions similaires à l'étranger dont les effets induits sont discutables…
◼︎ Conception ambivalente
Preuve supplémentaire du peu de poids que pèse le bien commun face aux intérêts économiques et financiers.
Tour Eiffel, Champs-Elysées… Les flamboyants projets d’aménagement qui promettent de repeindre la capitale en vert pour les Jeux olympiques sont-ils le rêve écologique affiché par leurs concepteurs ? Rien n’est moins sûr.
Analyse.
◼︎ Symboles de l’« héritage durable » que sont censés léguer les Jeux olympiques de Paris 2024, deux grands projets promettent de verdir la capitale dans les grandes largeurs : la transformation du quartier de la tour Eiffel en une zone piétonne filant de l’Ecole militaire au Trocadéro, et la piétonisation partielle de la place la Concorde, qui doit conduire, à plus long terme, à faire des Champs-Elysées rien de moins qu’un « jardin extraordinaire ». Les JO doivent ainsi être le grand accélérateur du rêve d’un Paris sans voiture cher à la maire Anne Hidalgo. Est-ce pour autant un rêve écologique ? Rien n’est moins sûr.
◼︎ Mention d'actions similaires à l'étranger dont les effets induits sont discutables…
- Voie de chemin de fer le long de l’Hudson, à New York, transformée en une promenade paysagère… Cette « highline » (conception Diller Scofidio + Renfro,) a changé la dynamique de Manhattan, attirant les touristes comme un aimant et faisant exploser dans son sillage le prix du foncier. … Le tissu de briques brunes naguère si homogène est aujourd’hui éventré par une forêt de tours rutilantes.
- Ces programmes de verdissement labellisés font partie de l’arsenal marketing que les villes utilisent pour attirer… « les principaux acteurs du marché, que ce soient les entreprises à haute valeur ajoutée, la main-d’œuvre qualifiée, les touristes ou encore les investisseurs immobiliers ».
◼︎ Conception ambivalente
- A Moscou,… refonte du parc Zariadié, à Londres promenade urbaine de 5 kilomètres (The Tide), à Madrid, la transformation du quartier d’affaires moribond d’AZCA en un paradis biosourcé.
- Pour les Champs-Elysées c'est PCA Stream de Philippe Chiambaretta qui est aux manettes
- Conception pour le moins ambivalente de la ville durable, qui s’accorde bien avec celle des JO. Cf l’architecte Marc Perelman ironise (cf pamphlet 2024. Les Jeux olympiques n’ont pas eu lieu - éditions du Détour) sur l’ambition écologique affichée par cet événement monstre qui transforme Paris et sa banlieue en un gigantesque chantier, qui mise sur un nombre record de touristes (donc sur un accroissement du trafic aérien), et dont les principaux sponsors sont des multinationales.
- Alors que le combat contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité doit être mené à toutes les échelles pour être efficace, ces projets parisiens flamboyants s’accompagnent d’un saccage des oasis urbaines de l’autre côté du périphérique (jardins ouvriers d’Aubervilliers, empêcher la construction de 130 000 mètres carrés de bureaux et de commerces sur l’île Seguin, encore la Butte rouge, cité-jardin - ensemble architectural remarquable - que la mairie veut détruire à 85 % pour y reconstruire du neuf.
Preuve supplémentaire du peu de poids que pèse le bien commun face aux intérêts économiques et financiers.
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- Climat et Politiques associées
- Dégratation / Pollution Sols
- Densification Urbaine Lourde
- Îlots de Chaleur
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Grand Paris : la pensée critique de Pierre Mansat & friends - Colloque - Journal du Grand Paris - 2020-12-04
Grand Paris : la pensée critique de Pierre Mansat & friends - Colloque - Journal du Grand Paris - 2020-12-04
Date du jour
04.12.2020
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Grand Paris : la pensée critique de Pierre Mansat & friends - Colloque
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Préalable : Colloque organisé à l'initiative d'un groupe d'élus et chercheurs dont Pierre Mansat, qui re-questionne le sujet de la métropolisation des territoires et du grand Paris et ai eu l'occasion de parler du combat sur l'Ile Seguin,
- 75 participants de très bon niveau, beaucoup d'architectes, de paysagistes, d'économistes, d'universitaires travaillant sur le réchauffement climatique,
1- Icone de la construction métropolitaine, l’ancien adjoint de Bertrand Delanoë Pierre Mansat, qui fut également président de l’Atelier international du Grand Paris (AIGP), a réuni, vendredi 4 décembre 2020 lors d’un webinaire, des intellectuels, urbanistes, géographes ou architectes, pour lancer un think-tank de refondation de la pensée critique sur le Grand Paris. L’occasion de déplorer une métropolisation « livrée aux seules lois du marché ».
2- Le constat formulé par les chercheurs, géographes, urbanistes, architectes ou hauts-fonctionnaires réunis … est sans appel. « L’aménagement, l’immobilier et le Grand Paris dans son ensemble sont livrés aux seules forces du marché, avec le profit de quelques acteurs dominants comme unique boussole », ont déploré tour à tour, chacun à leur manière, la plupart des intervenants.
3- Saisir la période précédant les élections régionales pour réfléchir « aux innovations démocratiques nécessaires pour un gouvernement métropolitain efficace ».
4- Pierre Mansat… : « Les grands projets inutiles et dangereux avancent à vive allure, Gare du Nord, Ile Seguin, alors que les projets utiles mettent un temps infini à se réaliser »,
« Face aux nécessités d’un changement global, le projet métropolitain ne peut se contenter d’être l’addition des politiques communales », a-t-il martelé.
5- L’économiste Pierre Veltz, grand prix d’urbanisme 2017, directeur de la mission région Capitale, auprès de Christian Blanc, a déploré « une métropole dont l’ADN est d’être une assemblée des maires, où il est écrit sans être écrit qu’il n’y aura pas d’arbitrage supracommunal ». Cela veut dire, laissons les lois du marché opérer », a estimé l’ancien président de l’établissement public d’aménagement de Paris Saclay.
6- Simon Ronai, géographe, ex-membre de l’AIGP et Bernard Landau, architecte-voyer honoraire de la ville de Paris, ancien directeur adjoint de l’urbanisme de la Capitale, ont illustré « les errements causés par l’absence de gouvernance métropolitaine », à travers deux exemples de grands projets : Ivry Confluences, ainsi que le Trapèze et l’Ile-Seguin à Boulogne.
7- Pour Bernard Landau, les programmes de l’Ile-Seguin, en particulier l’ensemble tertiaire en préparation sur la partie sud, « signe la fin tragique d’un lieu qui a fait rêver tous les architectes et les urbanistes ». L’urbaniste a regretté « l’absence d’une vision écosystémique, écologique, de prise en compte du rôle du fleuve dans le rafraîchissement des villes ». Il a déploré la construction de bureaux en nombre projetés sur l’Ile Seguin, « alors que Boulogne est déjà surdensitaire en bureaux ». La faute, là encore, « à une gouvernance laissée à Grand Paris Seine Ouest et à la ville de Boulogne et non à des instances métropolitaines ». « Ce sont les fonds de pension qui font l’aménagement, regrette l'intervenant.
8- « Ce qui frappe aujourd’hui est l’absence totale de débat démocratique autour de la MGP, a estimé Marie Deketelaere-Hanna, première directrice générale de Paris métropole, devenu le Forum métropolitain du Grand Paris. Nous voudrions que le sujet fasse irruption à l’occasion des élections régionales, pour que les citoyens puissent s’en saisir.
- 75 participants de très bon niveau, beaucoup d'architectes, de paysagistes, d'économistes, d'universitaires travaillant sur le réchauffement climatique,
1- Icone de la construction métropolitaine, l’ancien adjoint de Bertrand Delanoë Pierre Mansat, qui fut également président de l’Atelier international du Grand Paris (AIGP), a réuni, vendredi 4 décembre 2020 lors d’un webinaire, des intellectuels, urbanistes, géographes ou architectes, pour lancer un think-tank de refondation de la pensée critique sur le Grand Paris. L’occasion de déplorer une métropolisation « livrée aux seules lois du marché ».
2- Le constat formulé par les chercheurs, géographes, urbanistes, architectes ou hauts-fonctionnaires réunis … est sans appel. « L’aménagement, l’immobilier et le Grand Paris dans son ensemble sont livrés aux seules forces du marché, avec le profit de quelques acteurs dominants comme unique boussole », ont déploré tour à tour, chacun à leur manière, la plupart des intervenants.
3- Saisir la période précédant les élections régionales pour réfléchir « aux innovations démocratiques nécessaires pour un gouvernement métropolitain efficace ».
4- Pierre Mansat… : « Les grands projets inutiles et dangereux avancent à vive allure, Gare du Nord, Ile Seguin, alors que les projets utiles mettent un temps infini à se réaliser »,
« Face aux nécessités d’un changement global, le projet métropolitain ne peut se contenter d’être l’addition des politiques communales », a-t-il martelé.
5- L’économiste Pierre Veltz, grand prix d’urbanisme 2017, directeur de la mission région Capitale, auprès de Christian Blanc, a déploré « une métropole dont l’ADN est d’être une assemblée des maires, où il est écrit sans être écrit qu’il n’y aura pas d’arbitrage supracommunal ». Cela veut dire, laissons les lois du marché opérer », a estimé l’ancien président de l’établissement public d’aménagement de Paris Saclay.
6- Simon Ronai, géographe, ex-membre de l’AIGP et Bernard Landau, architecte-voyer honoraire de la ville de Paris, ancien directeur adjoint de l’urbanisme de la Capitale, ont illustré « les errements causés par l’absence de gouvernance métropolitaine », à travers deux exemples de grands projets : Ivry Confluences, ainsi que le Trapèze et l’Ile-Seguin à Boulogne.
7- Pour Bernard Landau, les programmes de l’Ile-Seguin, en particulier l’ensemble tertiaire en préparation sur la partie sud, « signe la fin tragique d’un lieu qui a fait rêver tous les architectes et les urbanistes ». L’urbaniste a regretté « l’absence d’une vision écosystémique, écologique, de prise en compte du rôle du fleuve dans le rafraîchissement des villes ». Il a déploré la construction de bureaux en nombre projetés sur l’Ile Seguin, « alors que Boulogne est déjà surdensitaire en bureaux ». La faute, là encore, « à une gouvernance laissée à Grand Paris Seine Ouest et à la ville de Boulogne et non à des instances métropolitaines ». « Ce sont les fonds de pension qui font l’aménagement, regrette l'intervenant.
8- « Ce qui frappe aujourd’hui est l’absence totale de débat démocratique autour de la MGP, a estimé Marie Deketelaere-Hanna, première directrice générale de Paris métropole, devenu le Forum métropolitain du Grand Paris. Nous voudrions que le sujet fasse irruption à l’occasion des élections régionales, pour que les citoyens puissent s’en saisir.
Source de l'info
Journal du Grand Paris
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Le gouvernement a trois mois pour prouver qu’il respecte ses engagements climatiques, une première en France - Le Monde - 2020-11-19
Le gouvernement a trois mois pour prouver qu’il respecte ses engagements climatiques, une première en France - Le Monde - 2020-11-19
Date du jour
19.11.2020
Titre de votre information
Le gouvernement a trois mois pour prouver qu’il respecte ses engagements climatiques, une première en France
Information succinct
Par Stéphane Mandard et Audrey Garric Publié le 19 novembre 2020
Extraits
- La France s’est engagée à diminuer ses émissions de 40 % par rapport aux niveaux de 1990 et à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050
- Le Conseil d’Etat relève que si la France s’est engagée à réduire ses émissions de 40 % d’ici à 2030, « elle a, au cours des dernières années, régulièrement dépassé les plafonds d’émissions qu’elle s’était fixés et que le décret du 21 avril 2020 a reporté l’essentiel des efforts de réduction après 2020 ». Aussi, avant de statuer définitivement sur la requête, la juridiction demande au gouvernement de « justifier, dans un délai de trois mois, que son refus de prendre des mesures complémentaires est compatible avec le respect de la trajectoire de réduction choisie pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 ».
- Décision «historique dans la mesure où, désormais, on passe à une obligation de résultats, et pas seulement de moyens, en matière de lutte contre le changement climatique »
- A partir de maintenant, le juge contrôle l’action de l’administration pour respecter ses objectifs climatiques et il lui demande de se justifier. »
- « C’est une grande nouvelle pour la justice climatique dans le monde, mais aussi pour l’Affaire du siècle, car la décision du Conseil d’Etat obligera le tribunal administratif à nous donner raison sur un certain nombre de points »
- Le ministère de la transition écologique a indiqué qu’il répondra à la demande du Conseil d’Etat, « qui n’est pas un jugement sur le fond mais une demande de preuves d’action ».
- Cette affaire s’inscrit dans un mouvement d’essor du contentieux climatique à travers le monde.
Extraits
- La France s’est engagée à diminuer ses émissions de 40 % par rapport aux niveaux de 1990 et à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050
- Le Conseil d’Etat relève que si la France s’est engagée à réduire ses émissions de 40 % d’ici à 2030, « elle a, au cours des dernières années, régulièrement dépassé les plafonds d’émissions qu’elle s’était fixés et que le décret du 21 avril 2020 a reporté l’essentiel des efforts de réduction après 2020 ». Aussi, avant de statuer définitivement sur la requête, la juridiction demande au gouvernement de « justifier, dans un délai de trois mois, que son refus de prendre des mesures complémentaires est compatible avec le respect de la trajectoire de réduction choisie pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 ».
- Décision «historique dans la mesure où, désormais, on passe à une obligation de résultats, et pas seulement de moyens, en matière de lutte contre le changement climatique »
- A partir de maintenant, le juge contrôle l’action de l’administration pour respecter ses objectifs climatiques et il lui demande de se justifier. »
- « C’est une grande nouvelle pour la justice climatique dans le monde, mais aussi pour l’Affaire du siècle, car la décision du Conseil d’Etat obligera le tribunal administratif à nous donner raison sur un certain nombre de points »
- Le ministère de la transition écologique a indiqué qu’il répondra à la demande du Conseil d’Etat, « qui n’est pas un jugement sur le fond mais une demande de preuves d’action ».
- Cette affaire s’inscrit dans un mouvement d’essor du contentieux climatique à travers le monde.
Source de l'info
Le Monde
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Pacte pour la construction durable : "un vrai tournant" - BatiActu - 2020-11-16
Pacte pour la construction durable : "un vrai tournant" - BatiActu - 2020-11-16
Date du jour
16.11.2020
Titre de votre information
Pacte pour la construction durable : "un vrai tournant"
Information succinct
par Basile Delacorne, le 16/11/2020
Extraits :
- Un "pacte national pour la relance de la construction durable" vient d'être signé entre les professionnels, l'Etat et les collectivités. Il vise, d'une part, à accélérer les procédures d'urbanisme, et d'autre part, à accompagner l'émergence de projets durables et économes en foncier.
- pacte, signé, par la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers), la Fédération française du bâtiment (FFB) et son Pôle Habitat, et l'Union des aménageurs (Unam), "matérialise l'engagement collectif pour la relance de la construction de logements, durement frappée par la crise sanitaire
- obligation de dématérialisation des procédures d'autorisations d'urbanisme au 1er janvier 2022.
- "mettre en place des bonnes pratiques d'instruction des autorisations d'urbanisme", par exemple par des "modalités d'analyse et de validation préalable des projets en amont du dépôt de permis".
- accompagner l'émergence de projets durables de construction, en promouvant la sobriété foncière, la qualité des logements et du cadre de vie
- "Privilégier les fonciers déjà artificialisés" et, d'une manière générale, "limiter l'empreinte en matière de consommation d'espace" est au centre de ce pacte
- projets "doivent s'inscrire dans les ambitions de la ville de demain et répondre aux attentes exprimées par les citoyens" : qualité du logement, mixité sociale et fonctionnelle, préservation des ressources et des espaces naturels, en mettant l'accent sur les surfaces de pleine terre, espaces verts, jardins potagers…
- instruction aux préfets doit être envoyée, "afin qu'ils en organisent la déclinaison locale, sous la forme d'instances locales de coordination sur les autorisations d'urbanisme"
Extraits :
- Un "pacte national pour la relance de la construction durable" vient d'être signé entre les professionnels, l'Etat et les collectivités. Il vise, d'une part, à accélérer les procédures d'urbanisme, et d'autre part, à accompagner l'émergence de projets durables et économes en foncier.
- pacte, signé, par la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers), la Fédération française du bâtiment (FFB) et son Pôle Habitat, et l'Union des aménageurs (Unam), "matérialise l'engagement collectif pour la relance de la construction de logements, durement frappée par la crise sanitaire
- obligation de dématérialisation des procédures d'autorisations d'urbanisme au 1er janvier 2022.
- "mettre en place des bonnes pratiques d'instruction des autorisations d'urbanisme", par exemple par des "modalités d'analyse et de validation préalable des projets en amont du dépôt de permis".
- accompagner l'émergence de projets durables de construction, en promouvant la sobriété foncière, la qualité des logements et du cadre de vie
- "Privilégier les fonciers déjà artificialisés" et, d'une manière générale, "limiter l'empreinte en matière de consommation d'espace" est au centre de ce pacte
- projets "doivent s'inscrire dans les ambitions de la ville de demain et répondre aux attentes exprimées par les citoyens" : qualité du logement, mixité sociale et fonctionnelle, préservation des ressources et des espaces naturels, en mettant l'accent sur les surfaces de pleine terre, espaces verts, jardins potagers…
- instruction aux préfets doit être envoyée, "afin qu'ils en organisent la déclinaison locale, sous la forme d'instances locales de coordination sur les autorisations d'urbanisme"
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Date du jour
27.10.2020
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Autour de La Déclaration de l'Île Seguin, une action à valoriser, un projet à faire partager, une lecture utile, un suivi presse et autres media, un fait local positif ou négatif à diffuser…
- L'information peut concerner les différents thèmes abordés dans La Déclaration.
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