BIG-Bouygues-Baguet : l’île Seguin ou le quartier qui n’existera jamais ? - Chroniques Architectures - 2021-10-19

Titre de l'info media BIG-Bouygues-Baguet : l’île Seguin ou le quartier qui n’existera jamais ?
Date de parution de l'info media 19.10.2021
Résumé succinct Extraits article Christophe Leray

Les Boulonnais ne doivent plus savoir où donner de la tête. En effet, dès qu’il s’agit de l’île Seguin, alors que rien n’y est encore construit depuis vingt ans, sauf la Seine musicale conçue par Shigeru Ban et célibataire depuis son inauguration en 2017, les projets de papier et de communication se suivent, se poursuivent même, à la vitesse de la Seine en crue.

Et, sur l’île, la durée de péremption de ces projets est de plus en plus courte. Qu’on en juge. Alors que l’encre est à peine sèche du projet DBS (Développement Boulogne Seguin) dévoilé en octobre … la mairie de Boulogne dévoile encore, dans son bulletin d’octobre 2021, un nouveau projet remplaçant, issu cette fois de la promesse de vente signée avec Bouygues Immobilier… en avril 2021. Il faut suivre !

120 000 m² de bâti, compte 10 000m² de moins que le projet précédent, que les immeubles sont moins hauts, qu’il est moins dense de 20 000m² que ce qu’autorise le PLU (ce qui n’est pas compliqué puisque le PLU avait été conçu expressément pour le projet DBS).

Demeure pourtant ce sujet agaçant du nombre de bureaux sur une île pour le coup difficile d’accès. Il est même question de transport en commun sur l’ile : un tapis roulant dans la rue centrale ?

Pourquoi s’entêter à faire ici autant de bureaux ? Il faut bien dire que Pierre-Christophe Baguet, devenu maire de Boulogne-Billancourt en 2008 … s’était fait élire une première fois en dénonçant le projet « trop dense » de son prédécesseur, un projet qui proposait pourtant moins de bureaux et plus d’équipements que tous ceux qui ont suivi. C’est le péché originel qui rend le bâton si difficile à nettoyer car, quand le nouveau maire eut rayé d’un trait de plume le projet du précédent, qu’il eut payé des sommes astronomiques pour se dédire de contrats déjà engagés (180M€ selon la mairie), il fallut bien envisager un avenir pour l’île, lequel n’est plus désormais finançable que par des bureaux en nombres suffisants censés rapporter plus que n’importe quoi d’autre. Les grenouilles ne paient pas d’impôts. CQFD !

Encore faut-il qu’en cette période de Covid, les meilleurs projets de bureaux aient encore un sens. BIG en est d’ailleurs tellement fier que pas une trace de son projet n’est à trouver sur son site !
Nom du Media, Sigle éventuel Chroniques Architectures
Cocher le type de media
  • Presse Professionnelle
Votre Nom complet, Sigle éventuel Admin
Cocher dans la liste ci-contre une ou plusieurs cases
  • Professionnel
Email ayant publié l'information Contacter par mail
Confirmer votre acceptation de la publication de votre information OUI je suis d'accord